D'une situation improvisée à une transition organisée

Résumé

Le mois de mars marque l’anniversaire d’une pandémie qui a chamboulé toutes les sphères de nos vies. Durant la dernière année, quel que soit notre secteur d’activité, nous avons dû revoir nos méthodes de travail, changer nos équipements et repenser nos façons de communiquer.

Depuis le début du confinement imposé à la suite de la pandémie de la COVID-19, au Canada, environ 40 % des travailleurs ont eu recours au télétravail et ce pour la première fois pour la majorité.

Un an plus tard, comment pouvons-nous envisager la poursuite de ce mode de travail? Quelles sont les conditions favorables à un télétravail efficace pour les organisations et serein pour les télétravailleurs?

Le télétravail en chiffres Au cours de la dernière année :

• 74 % des télétravailleurs ont observé une productivité égale ou supérieure ;

• 72 % ont vu augmenter leur capacité de concilier vie personnelle et vie professionnelle ;

• Les gestionnaires se sont adaptés au travail à domicile et sont plus nombreux à souhaiter poursuivre en télétravail passant de 35 % à la mi-avril à 70 % en juillet ;

• 51 % des travailleurs souhaitent poursuivre en télétravail, si on leur donnait le choix de le faire après la pandémie.

Pour en savoir davantage sur les impacts du télétravail, ses bénéfices et inconvénients ainsi que le niveau d’adaptation des travailleurs canadiens au travail à domicile durant la dernière année, consultez la synthèse des résultats du rapport de l’étude « COVID-19 et télétravail : un remède universel ou une solution ponctuelle » .

Vers des politiques de télétravail plus humaines

Pour autant, l’isolement social et organisationnel a été fortement ressenti, tous n’ont pas bénéficié de conditions de télétravail adéquates ou du soutien nécessaire de leur employeur. Étant donné que cette situation va se poursuivre pour une durée indéterminée, il est crucial de mieux comprendre les conditions pour un télétravail sain.

Pour ce faire, cette transition organisée devra passer indéniablement par un virage numérique à l’écoute des besoins des télétravailleurs.